Toujours. Ni moi ni elle. Rien d'autre. Je suis passée devant la caméra la semaine dernière. Je trouve ça assez désagréable de se retrouver face à soi. Face à ce qu'on donne aux autres. Ou ce que l'on ne donne pas. J'aime pas.

Fou rire en plein métro. A ne plus s'arrêter. Les gens qui dévisagent. Et le reste qui coule comme un rien. Bizarre quand deux jours de suite, on est à deux dedans. Pour une fois, l'absente n'était pas moi.

Quelle idée de mettre une office national du tourisme au cinquième étage d'un immeuble haussmanien. Le hall d'entrée ferait un superbe appartement. Evidemment, on est montées du mauvais côté de l'immeuble. Et rater l'heure à peu près.

Je suis fatiguée. Mais.

Entretemps, se rendre compte que les paroles en l'air prennent racine. Alors cette librairie? Oui? Non? Ah, c'est difficile. Il faut réfléchir. Puisque moi Paris, c'était pas mon. Mais en même temps avec elles, ce serait si. Avoir le choix, c'est pas forcément le mieux. Et les envies opposées qui voudraient se combiner. J'ai pas encore trouver le moyen d'y parvenir.

Pas avant février. Attendre que le mois s'entame correctement. Et. Pause. Je dois envoyer des cours. Les taper sur l'ordinateur. Remplir ma fiche. Et. préparer cette dédicace. Dans une semaine, déjà. Commander ce livre pour le prochain dossier. Et cette BD. Là où vont nos pères.

Le 31/01/2008

**

On a fait un truc "formidable". Je t'en ai parlé de ce dossier à rendre. De Cercle, etc. Ils ont gardé le nôtre pour la fin. Je te raconte pas le noeud dans l'estomac au bout d'une heure trente. Alors, bien sûr qu'à la pause, je me suis faufilée en compagnie d'O. Pour voir. Puisqu'on pouvait pas continuer à l'ignorer. La première page s'est soulevée et là. Fiou. Le noeud qui s'évanouit et le sourire qui respire enfin. Choix judicieux et idées zut! j'ai oublié le mot. Et juste à titre indicatif, un 18 en bas de page. Il a (tu sais, mon intervenant plutot mignon) fait durer le suspense. Tadam. Grand silence. Etc. Petite épaisseur du dossier, oui mais tu as vu, nous on cartonne! Et donner envie de lire le livre. Alors, c'est gagné. Peut-être bien que ce dossier me tenait à coeur puisque justement c'était le premier. Il a donné le ton. Alors, maintenant. Zou! On continue. Et quand j'y repense, peut-être était-il bien étonné quand demandant qui on était, le fond de la salle s'est un peu animé. Comme quoi.

Pour le prochain en cours, je ne sais pas trop comment ça va se passer. Bizarrement, j'ai une idée très précise de ce que je veux comme plaquette. mais le reste est si vague. J'y tiens à mon idée. A ce projet. Il va falloir juste. Ne pas s'écraser devant cette personnalité affirmée. Juste pour ça je l'admire. Et je la crains aussi. Jamais tout à fait oui. Ni tout à fait non.

Le 01/02/2008

**

Bribe par bribe. Aucune envie de publier mais écrire. Alors. La semaine est achevée cette fois-ci. Pas de fou rire jusque dans deux semaines. Je me dis parfois que. Le destin. La fatalité ou un truc dans ce genre là, ça doit bien exister. Comment ça se fait sinon que je les ai rencontrées, elles? Au moment où déçue quelque peu dans mes longues amitiés, je me rattrape en leur écrivant des mails sur tout et n'importe quoi. Puisque le téléphone n'est pas encore au programme.

J'en ai assez et son contraire. Je voudrais faire court sous de belles phrases. Mais le quotidien, en ce moment, n'a besoin d'aucune formules introductrices. Juste ce qui se passe. Sans plus ni moins. Sans intérêt ou presque. Les mots s'enchaînent sans figures de style. Cà me déprime mais il faut. Alors.

Et puis, c'est comme un ras-le-bol. Je me demande pourquoi et non. Après tout, c'est ici que je reviens toujours. Même lorsque je ne le veux pas.

Le 03/02/2008

Souffler une douceur