Je me suis concentrée sur les images. Puisque décidemment les mots ne voulaient pas sortir. C’était comme un. Je ne sais quoi. Sauf qu’ils étaient là. Prêts à se risquer au grand air. Mais non. Ils se contenaient là. En pleine tête. Alors j’ai préféré montrer un bout de mon monde. Bleu, vert et rouge coquelicot.

C'est assez bizarre au final. De voir une habitude s'envoler du jour au lendemain. Il n'y aura plus. Tant pis. Mais je sais qu'il y aura du temps avant que je ne clique plus automatiquement. Hier soir, je me suis vraiment demandée à quoi ça servait au final. Et ça me rend triste. Tant pis.

Alors voilà, ce post, il ne servira certainement à pas grand-chose. Ni à grand monde à vrai dire. Et ce n’est pas grave. Dimanche est passé. Et fiou. Quelle journée. J’avais vraiment envie de vous raconter ma visite à mon nouveau neveu. Ne jouons pas sur les degrés. Il en sera ainsi. J’aurais voulu vous dire ses longs doigts fins. Etc. L’après-midi qui a continuée. Longue. Longue. Mais la soirée a tout balayé sur son passage. Et.

Quand on débarque ici, on se dit que. C’est juste pour écrire. C’est tout. Mais j’ai réalisé que non. Ici n’était pas le pays des bisounours. Je ne dirais pas que c’est la vie tout court. Parce que ce ne l’est pas. A travers les mots on peut dire beaucoup de choses. Et en taire encore plus. Je suis toujours posée à l’écrit. Puisqu’il y a les sentiments étalés sur l’écran. Sorte de position intermédiaire entre moi et les autres. Et mine de rien, je ne dis pas que je préfère ça. Mais je crois que ça m’a apporté beaucoup. et malgré tout, derrière l'écran, je me sens à l'abri. De quoi?

A l'abri de rien, au final.
On se retrouve à rire ou ramasser ses illusions comme partout ailleurs.

Souffler une douceur