Se dire que les vacances. C'est quand? Zyeuter des allers sans retour parce qu'ils coûtent nettement moins chers. Je veux partir. Mais où? et quand? Je voudrais avoir le courage de m'en aller seule n'importe ailleurs. Oui. Je ne dirais pas le mot qui est censé suivre cette affirmation. Toutefois, je le pense. Ni ce qui aurait suivi.

Cette semaine a fait venir un dégradé de bleu. Je n'ai toujours pas avancé sur mon dossier. La troisième partie est toujours quasiment finie depuis trois semaines. Me reste donc encore les deux premières et la dernière. Passons: le printemps est là. Et j'en reste au printemps. Les gens d'ici me font ouvrir les yeux tout rond lorsque je les vois débarquer en chemisette. Limite en short. Je ne suis bien que sous les vitres de la voiture. Dans l'habitacle, ça respire la chaleur du soleil... Et ça fait le même effet que sur les fleurs. Il y a le sourire. Quatre mois que je ne me suis pas baladée sous le soleil de la Méditerranée. Et ça me manque. De plus en plus. Et de plus en plus souvent. Mais les vacances ne sont encore que des hypothèses...

J'ai commencé un livre. Il me fait déjà sourire. Ils sont quatre à monter sur le toit de l'immeuble du Saut. Quatre à ne pas vouloir entamer l'année. Et en un concours de circonstances, ils sont quatre à manger une pizza qui ne leur est pas destinée. Quatre à se rencontrer. Je n'ai pas vraiment envie de sauter.
Je referais bien le monde sur le toit d'un immeuble, par contre. Je veux de la réalité. Il me semble. Seulement pour ne pas dire concret.

Souffler une douceur