Elle ne chante pas Coton,
cette musique n'est pas pour elle.
Elle ne pense qu'à la nuit Coton,
car la nuit est en elle.



C'est de celui-là que je parlais il n'y a pas si longtemps. Je me suis faite un plaisir de murmurer ce livre. De murmurer ces mots pour qu'ils atteignent les oreilles. Et dans les yeux, et sous les mains, il y avait cette sensation. Cette douceur. Ce toucher inhabituel presque pour un livre. Une texture et un goût. Presque.
Et doucement, après Peter Pan de Loisel, je me suis dit que j'étais encore capable de m'évader le long des pages. Et ça fait du bien surtout quand face à mon neveu, je me demandais si j'étais encore capable de jouer.
Alors après Coton, je me suis égarée par Chez Demba. Demba et le faiseur de rêve. Et c'est à ce moment là que tu te dis que. Il n'y a pas d'âge pour la poésie.
Et maintenant, je me laisse étreindre sur l'air d'un Tango.

Et en attendant, peut-être devrais-je bousculer quelques habitudes et parler de ce qu'il se passe actuellement. Vers mon avenir. Directement. Tu sais, cette idée qui flotte dans l'air. Cette idée qui voudrait que les livres puissent être soldés à plus de 5% un an seulement après leur grande sortie... Cette idée qui te ferait presque passer la clé sous la porte avant même de l'avoir trouvée ta porte. Cette idée qui ferait qu'il n'y aurait plus de surprise à trouver et à parler d'un livre presqu'inconnu et de partager cette lecture. Parce que c'est un échange de mots et de paroles. Ce n'est pas juste la popularité. J'ai abandonné l'idée de lire ce qui se vendra sans moi. Ou presque. Mais voilà messieurs, mesdames, où seraient Anna Gavalda et Daniel Pennac si. Si...

Souffler une douceur