On ne sait plus vraiment comment on apprend. Un hasard. Une coïncidence. Deux mots qui veulent signifier pareil après tout. After all. L'inattendu. De celui qui fait sourire. Mercredi soir, un article. Jeudi midi, un appel. Jeudi soir, une soirée merveilleuse. Peut-être est-ce dû au film. A la chance qui s'est mise de la partie. Deux minutes plus tard, il aurait été trop tard. De ce film. Qui est. Et de ce réalisateur. A peine quelques longs centimètres devant les yeux. A le regarder écouter. Et parler aussi. Mais surtout écouter. Et ce titre. Ses paroles. Et j'ai pensé à toi. Obsession. C'est peut-être ça. Au final. Quelques mots à peine. Mais tout de suite, l'association m'a conquise. Il, tu, je. Nous. Obsessionnels du temps qui passe. Les envies président tout. Absolument. Dites-le autour. La nuit. La nuit a tardé. Encore des heures plus tard, je chantonnais. Encore des heures plus tard, il y avait ces dates qui défilaient sous les yeux. Et ces regards incessants vers l'arrière. Rassurants et protecteurs. Le saut dans le temps. Vers l'avant. Fatal.


Déborah François et Jacques Gamblin.
Le premier jour du reste de ta vie.



( Dans la salle, une dame a dit qu'elle était mère de trois enfants et qu'elle s'était tout à fait reconnu. J'ai eu envie de lui dire que j'avais qu'une mère et que je m'étais aussi reconnue. La mienne est aussi chiante... )

Souffler une douceur