Août s'endort à peine. Dehors, le vent se lève et des voix inconnues se perdent à l'horizon. La fenêtre entrebaillée laisse entrer les premières couleurs d'automne. L'été partira. Bientôt, encore une fois. Je ne l'achèverais pas au même endroit au nouveau cycle. J'entame le décompte. De nouveau.

["Puis, comme les pleurs, parfois, lorsqu'ils sont ronds, forts et solidaires, laissent derrière eux une longue plage lavée de discorde, la pluie, l'été, balayant la poussière immobile, fait à l'âme des êtres comme une respiration sans fin."
L'élégance du hérisson, Muriel BARBERY]

Souffler une douceur