Histoire de bleu
J'aurais pu te faire tout un poème sur le bleu du ciel quand je suis sortie du métro. Ce matin, il était lumineux et moi, je ne m'attendais qu'à la pluie. L'espace de cinquante mètres, je l'aurais vu. Ce soir, à Havre-Caumartin, j'ai décidé de sortir. Une station avant la fin. Le long du Printemps, les boules de neige sont déjà installées en hauteur. Paris n'était plus vraiment Paris. Les lumières s'allumaient, le bleu était soutenu. Mais ce n'était pas encore la nuit. Sur la passerelle, à droite il y avait la ville. A gauche, un nuage se découpait. Entre la nuit et le crépuscule. Ce bleu là, il était doux. J'aurais voulu m'y lover.
"Indéfiniment, le bleu s'évade.
"Indéfiniment, le bleu s'évade.
Ce n'est pas, à vrai dire, une couleur. Plutôt une tonalité, un climat, une résonance spéciale de l'air. Un empilement de clarté, une teinte qui naît du vide ajouté au vide, aussi changeante et transparente dans la tête de l'homme que dans les cieux."
J-M Maulpoix, Une histoire de bleu
Par Cio | D'hier | Dimanche 2 Novembre 2008, 22:03 en Demain | Entre crochets | 3 mots
par Elle., le Dimanche 9 Novembre 2008, 19:47
Non mais ça fait un style, les moitiés de mots décalées n'importe où.Souffler une douceur
Douceurs
1 -par Elle., le Dimanche 9 Novembre 2008, 19:46 Souffler une douceur