Les silences sont présent désormais. On ne se promène plus inconsciemment de lien en lien. On guette des mots qui ne sont pas les nôtres. Secondes, minutes, heures, jours et mois se succèdent mais rien n'empêche les silences. Tu, ils, vous partez. Laissez la porte ouverte et puis, basta. Désormais, il fait froid. Et il n'y a plus rien. Vous nous laissez. Et alors, de qui se souvient-on? Demain, ce sera l'hiver. Et les mots sont de plus en plus difficile à dénicher. Revenez.

Souffler une douceur