Décembre 2008

Fêtons Nicolas. Déjà, je l'avais oublié. Les paquets fleurissent en ce moment. Je découpe le papier suivant les humeurs. Rouge. Blanc. Rouge. Argent. Doré. Bleu. Les rubans varient comme les papiers cadeaux. Et des dizaines par jour. C'est décidé l'année prochaine, je postule chez le Père Noël. On accueille les sourires. Et on les conserve précieusement. Ca ne désemplit pas. iI y a les coffret qui arrivent en caisse. Celui-ci. Ou celui-là.
Au coin d'une étagère, se faire saisir par une phrase légère et souriante. Alors, se retourner et tendre le livre. Même si on ne me l'a pas demandé. Il fait froid, tu sais. Froid et gris. La nuit m'accompagne au long de mes sorties. Il a fallu gratter la voiture en début de semaine. Et les matins, il n'est pas rare d'essuyer de la neige fondue sur les lunettes. Au moindre coin de ciel bleu, savourer la chaleur. On désapprend vite.
Je suis fatiguée. De manière constante. S'arracher du lit devient de plus en plus difficile. Ce n'est rien et pourtant, tout commence toujours par une véritable épreuve de force entre moi. Et moi-même. Un jour, je ne gagnerais plus. Le réveil ne fera plus office et au lieu de travailler, je serais dans mes songes.
Je décline les mots sous des formes différentes mais au fond, ils disent tous pareil. Le soir, je me fais des plannings insurmontables. Avant que je ne m'enferme pour la nuit, tout est possible. Au matin, au midi, je sais que. Je ne le ferais pas. Trop facile, tu vois. De ne pas respecter ses pensées. Ses promesses.


[ Une pause ici pour poser là,
Entre deux conflits, entre deux coups d’éclat.
Une pause pour dire autour de moi,
Mon ami, mon frère, mon amour, écoute-moi.

Debout sur le zinc, Les mots d'amour.]

Souffler une douceur