"On va quand même pas tuer le bonheur"
Quand les dernières sont parties, je n'ai même pas eu un trou au coeur. Ce trou de solitude immense quand tu refermes la porte. Les gestes mécaniques et puis, en un rien de temps la lampe était allumée. J'ai prolongé la journée d'une heure ou peut-être deux. Je ne pouvais pas lâcher le bruit du ressac, les vagues. Les déferlantes.
A deux heures, le gel avançait sur la pelouse. Du moins, j'en avais l'impression. Le lampadaire au bout de la rue émettait une faible lueur. Ailleurs, tout autour, il faisait nuit. Mais pas tout à fait.
En attendant, aujourd'hui, j'ai une listes de choses à faire. Et pour bien, finir mon dossier. J'avais dit que je ne m'en occupais plus après Noël. Il y en a un bien plus important à mettre sur pied. Mais en attendant, pelotonnée sous la couette, le livre ouvert, j'ai avalé l'écume et le sel. Et je suis d'accord. Un peu déçue par la fin. Il n'en aurait presque pas fallu.
L'année dernière, j'avais mes billets pour Saint-Charles. J'étais toute seule chez moi, à attendre le 24. A attendre ce jour-là, 17 heures, l'heure de partir. Il y a un an, on se promenait sur les bords de la Méditerranée le 25 décembre. Et on jetait des cailloux dans la mer. C'était tendre et on y a passé du temps.
Je ne me souviens plus de l'Atlantique. Des vagues en rouleaux sur les longues plages. Les dunes à grimper avant de voir l'océan. Je me rappelle la Manche et ses marées. Les heures passées à chercher des coquillages. Les longues minutes à marée basse avant d'avoir les pieds dans l'eau. Le ciel gris et bleu, d'un coup. Je ne me souviens pas des falaises mais des étendues vertes. Des prés vallonnés et des animaux de ferme. Je me rappelle la Normandie. L'intérieur et les frontières. Je me souviens de tous ces instants à portée d'une heure ou peut-être deux. Des crêpes dans la rue principale d'Houlgate, Cabourg, le mini-golf sous la pluie, du carrousel d'Honfleur, des plages de Deauville, des heures à attendre sur les rochers devant le casino, des sandwichs grain de sable, des châteaux de sable et des parties de freesbee ou des cerfs-volants.
A deux heures, le gel avançait sur la pelouse. Du moins, j'en avais l'impression. Le lampadaire au bout de la rue émettait une faible lueur. Ailleurs, tout autour, il faisait nuit. Mais pas tout à fait.
En attendant, aujourd'hui, j'ai une listes de choses à faire. Et pour bien, finir mon dossier. J'avais dit que je ne m'en occupais plus après Noël. Il y en a un bien plus important à mettre sur pied. Mais en attendant, pelotonnée sous la couette, le livre ouvert, j'ai avalé l'écume et le sel. Et je suis d'accord. Un peu déçue par la fin. Il n'en aurait presque pas fallu.
L'année dernière, j'avais mes billets pour Saint-Charles. J'étais toute seule chez moi, à attendre le 24. A attendre ce jour-là, 17 heures, l'heure de partir. Il y a un an, on se promenait sur les bords de la Méditerranée le 25 décembre. Et on jetait des cailloux dans la mer. C'était tendre et on y a passé du temps.
Je ne me souviens plus de l'Atlantique. Des vagues en rouleaux sur les longues plages. Les dunes à grimper avant de voir l'océan. Je me rappelle la Manche et ses marées. Les heures passées à chercher des coquillages. Les longues minutes à marée basse avant d'avoir les pieds dans l'eau. Le ciel gris et bleu, d'un coup. Je ne me souviens pas des falaises mais des étendues vertes. Des prés vallonnés et des animaux de ferme. Je me rappelle la Normandie. L'intérieur et les frontières. Je me souviens de tous ces instants à portée d'une heure ou peut-être deux. Des crêpes dans la rue principale d'Houlgate, Cabourg, le mini-golf sous la pluie, du carrousel d'Honfleur, des plages de Deauville, des heures à attendre sur les rochers devant le casino, des sandwichs grain de sable, des châteaux de sable et des parties de freesbee ou des cerfs-volants.
"On va quand même pas tuer le bonheur, hein Max."
Par Cio | D'hier | Dimanche 21 Décembre 2008, 17:06 en Demain | Entre crochets | 10 mots
par ecilora, le Dimanche 21 Décembre 2008, 19:37
Souffler une douceurBah oui! Cette année, c'est Mars*ille qui vient chez nous.
Hé je suis ravie de te voir ici. :)
de l'amer...
Tais toi Delirium!
Douceurs
1 -par Mamzelle, le Dimanche 21 Décembre 2008, 19:33 Souffler une douceur