Amaryllis de Noël.

Tu comprends, hier, avant-hier et les jours d'avant. Il n'y a eu que des images. La fatigue m'enveloppe dans un silence qui pourrait paraître assassin. Je te promets que non. Au boulot, je fais des efforts. Mais, il faut bien dire que je n'en peux plus. Les week-ends ne s'éternisent plus. Ils sont longs à venir. Les soirées, en ce moment, se font évanescentes. Je n'ai même plus la force de répondre à une invitation de dernière minute. A vrai dire, je me demande encore comment je vais finir l'année. Et l'option devant la télé sous la couette me tente de plus en plus. L'important est que 2008 se termine. Et vite, maintenant. Cette année, il y a eu les vingt-et-un. Maman et papa m'ont dit, tu es définitivement responsable maintenant. Et bien, je ne veux pas. Vraiment, rendez-moi les heures où il n'y avait pas de mauvaises nouvelles une fois tous les deux mois. Je n'ai pas eu assez de sourires en contrepartie. Je me suis faite avoir. Tiens, dimanche dernier, ils sont arrivés en me disant Joyeux anniversaire. Un éclat de rire plus tard, je répondais, retentez dans vingt-et-un. Jours. Encore. Sans le vouloir. Il n'en reste que quatorze. Déjà. Offrez-moi une nouvelle année. Et qu'elle soit bonne, cette fois. J'attends.

Souffler une douceur