La journée commencée autour d'un chocolat chaud. A côté de Daumes*il, on attendait dix heures. Au chaud. J'ai cousu mon dossier à rendre cet après-midi. Cousu, oui, oui. Je ne maîtrise pas la relieuse. Et puis, j'en suis plutôt fière de mon travail de groupe. Très idiote, je te l'avais dit. Mais je les aime bien quand même...

J'ai l'oeil gauche qui tressaute, signe de fatigue. Les allers-retours m'épuisent mais à peine rentrée, après un bisou qui claque, entendre un "je t'aime bien", ça remet les sourires en place. Il n'y a que mon neveu pour.

Le temps de quelques lignes, je vais tout remettre à plat. Dans ma vie, disons-le, professionnelle. Dans six mois maintenant, je passe mes examens. Même si je sais qu'il faudrait vraiment que je me plante  puissance 1000 pour ne pas l'avoir, je sens le pic d'angoisse qui pointe. Je ne veux pas revoir mes espérances à la baisse. J'exige un quatorze au moins. Maintenant que c'est écrit, je n'ai plus le choix. Ici me contraint à tenir mes propos. Tu vas peut-être me trouver ambitieuse. Et bah oui. Un peu.

Je n'ai plus qu'un dossier à rendre. Et sur ce groupe de six personnes, on sera au moins deux à être là. Et même si ce n'est qu'une personne de plus, à deux, le travail avance plus vite. Mon plan de mémoire est tracé. Je dois amasser les informations. J'espère que d'ici février, il sera bien entamé. Fin février, bien sûr. J'ai décidé de le finir pour la première semaine d'avril. Après, il faudra le faire relire. Mai. Et une semaine de vacances. Le vendredi 8 mai, m'en aller quelques jours. Où, je ne sais pas. Tu viens avec moi? Tu te rends compte, oui. Je suis déjà à mai.

Entretemps, il va falloir aussi se replonger dans la rédaction du CV. Et des lettres de motivation. Je pourrais bien changer d'air. J'attends beaucoup de cette année. J'espère qu'elle sera au rendez-vous. Moi, j'y suis. Plus prête que jamais il me semble.

Souffler une douceur