Je cours après mes priorités.
Voilà trois jours que j'ai ouvert cette page publisher pour ma première page. Trois jours. Je fais et défais. Pour qu'elle soit acceptée, il me reste deux choses à ajouter. Le problème est que je ne sais pas où les mettre. Le papillon est choisi. Les mots à l'intérieur aussi. Parce que j'ai aimé ceux de L'élégance des veuves d'Alice Ferney.
On est dimanche. 15h18. Je suis encore en pyjama. Il faut que je me replonge dans cette première partie. Que j'en corrige les fautes. Que je remodèle les illustrations. Je crois que je vais de nouveau tout passer sous ces instantanés. La photographie et son cadre permettront de saisir mon quotidien. Et la légende pourra presqu'être écrite à la main.
C'est toujours ainsi. Lorsque je veux faire quelque chose mais pas vraiment. Je débute toujours par choisir les images. La manière dont elles vont s'associer aux mots. De quel côté doivent-elles être tournées? A quel degré? Est-ce que je les floute ou non? Je sature peut-être? Et rien que pour les images.

Tu sais j'ai la couverture de mon mémoire. Un joli paquet cadeau. Il y a déjà de quoi les faire sourire. Ensuite, il y aura ce papillon. Ensuite la page de titre juste en mots. Et ensuite, une page blanche. Le sommaire.
Je ne sais si les remerciements se feront au début ou à la fin. C'est au début en toute logique non? Je ne sais pas. J'ai l'impression qu'il faudra que je remercie tellement de monde qu'il me faudrait des pages et des pages.
Et je crois que l'histoire de la pagination va me prendre la tête. Oui, parce que tu comprends jusqu'au sommaire, il n'y a pas de numéro de pages. Mais elles comptent quand même pour la pagination du mémoire. Je te le dis. Tous ces petits détails me rendent déjà folle.

Souffler une douceur