Le réveil sonne plusieurs fois avant que je ne sorte du lit. Ces matins-là plus que jamais, il y a un ordre établi dans mes faits et gestes. Les yeux sont à peine ouverts que je suis déjà en voiture. Il faut courir le long de la gare pour arriver à avoir le train. Dévaler les marches, inspirer et. Fermeture des portes. Voilà. La journée est commencée. Il m'arrive de ne pas voir les trajets passés. On se rencontre au hasard d'une station. On reprend les conversations là où elles s'étaient arrêtées la veille. Les vannes s'échangent, les blagues s'accumulent. On remet un peu de bonne humeur dans nos vies. Il faut bien une raison pour traverser Paris. Et celle-ci est la plus valable.


" Le transport qu’elle préfère c’est la balançoire
On bouge d’avant en arrière en prenant du retard
"
Paresseuse, Bénabar

Souffler une douceur