Les rosiers s'épanouissent. Des boutons par dizaines.

Plus jamais de cours. Pourtant, les fiches s'amoncellent.

On a bien senti la dernière semaine. A un quart des effectifs. Certains sont partis, d'autres sont restés. Le dernier cours sur les auteurs du Nord de l'Europe. A peine fini que déjà il faut s'y remettre. Je ne me souvenais plus de ces efforts constants. L'année dernière, c'était un peu les vacances déjà.

Le mémoire est fini. Il faut préparer l'oral. Les cours sont achevés. Commençons les révisions. L'imaginaire carbure à fond. Et en attendant, il me faut préparer mes fiches comme les présentateurs à la télé. L'agenda est ouvert sans interruption. Les lettres de motivation se couplent aux cvs. A nouveau, il faut en écrire. A nouveau, il faut des timbres. Aucune réponse encore. Mais ça ne fait qu'une semaine. Uns fois encore, ouvrons la parenthèse. Chère vie, on se revoit en juillet. Les mois passent et je bats des records de non-publication.

Mais il y a les fraises du jardin. Cueillir les cerises. Et les manger. Encore et encore. L'été s'installe. Pour le moment. Déjeuner dehors. Humer les roses. Dans le triptyque de vases. Le ciel au-dessus de la tête suffit à s'évader.

Il y  aussi les spectacles à aller voir. Théâtre et danse. Je rate la kermesse de mon neveu. Ce ne sera que la première fois.

Souffler une douceur