J'étais juste là. A tourner sur moi même. Le sol tanguait. J'étais sobre pourtant. Trop, certainement. J'étais juste là. Devant cette scène. Devant eux. Et les paroles ont franchi leurs lèvres, la musique a atteint mes oreilles. Je suis ailleurs. De ces instants là, je ne retiens qu'une évasion, une escapade, une fuite de cinq minutes et trente-cinq secondes.

La soirée de lundi a été euphorique. Je ne saurais te dire si je suis contente pour moi. Ou heureuse pour nous. De vrais gens avec qui les rires et les fous rires n'ont jamais raté un seul rendez-nous. J'ai appris la nouvelle avec elles. Et même si à trois endroits de France différents. Je me suis su au bon endroit. Au bon moment. Le téléphone ne s'est pas arrêté de sonner. Il fallait mettre les autres au courant. Avant même de songer à fêter ça. C'est certainement de ça dont je suis le plus fière aujourd'hui. De toutes ces personnes m'environnant.

Le clavier m'attire à nouveau. Il y a un nouveau carnet. Un carnet de listes. Des milliers de choses en tête. Parfois, j'ai du mal à m'y retrouver pour les coucher sur papier. J'ai écrit "-jouer à la pétanque". Juste comme ça. Il y a toujours cette ambiance aux cigales autour de ces boules de fer.
D'un côté tous les projets. De l'autre, des instants figés.
Mon cahier de recettes s'étoffe. Des muffins au nutella. Qu'ils sont bons.

Et puis aussi, je traficote des cartes d'anniversaires. Et emberlificotent tous les fils de ma vie. Il est temps de réapprendre à tisser. Histoire que la vie ressemble à quelque chose. Doucement, je savoure. Jongler avec les mots. J'avais oublié. D'ailleurs, tu as vu. 13.5 au mémoire. Je ne saurais quoi vous dire. Quoique. Un nouveau merci serait suffisant.

Je planifie mon weekend. Et commence à concevoir de nouvelles cartes. Enfin. Juillet est là.

Le temps des associations improbables est de nouveau là. A mes pieds. A ma porte. A mes ongles. M'étreint-il? Non, pas encore Il rôde. Il guette. Il épie. Bientôt, je crois. Bientôt, ce ne sera plus trop tard.

Souffler une douceur