Je prépare des itinéraires. Sur la carte de France, je pointe les villes que je voudrais voir. J'entreprends un planning. En faisant fi des éventuels entretiens. Peut-être que je ne devrais pas. Mais rien n'est encore pris. Aucun billet n'est réservé. Maman me regarde les yeux ronds. Mais j'aime. Arriver à l'improviste. Savoir juste deux jours avant. Peut-être même un peu moins. Que j'irais. Ça évite les déceptions. Ça accélère les émotions. Et l'impatience. Cet été, j'ai décidé de voir ma maison en courant d'air. Au revoir les Yvelines. Au revoir ligne J. Dernier article avant les vacances. Un mois d'éternités.

Souffler une douceur