Je crois qu'on aura fini par nettoyer le ciel de tous ses nuages. Je m'inscris dans l'été avant même le printemps. Les couleurs envahissent les yeux et les oiseaux se penchent au-dessus de ma tête pour chanter. Je regarde les lézards se cacher derrière les volets. Ils recherchent l'obscurité que je fuie. J'enchante mes soirées sur une note de musique. L'horloge défile selon l'alphabet grec. Et je me satisfais un peu. Et ce silence face à mon papa. Chacun de nous vacant à son occupation. Et ce silence, il est rafraîchissant comme un thé glacé. Comme ce courant d'air frais qui vient te frapper alors que tes mains s'enfouissent dans le sable brûlant. Je plongerais tête la première.


Souffler une douceur