La tête en arrière. Un mois. Il y a des choses dont on se souvient. Je sais que lorsque je l'ai vu devant mes yeux, je n'y croyais pas. Il y a eu les premières notes, et je crois bien que j'avais les larmes au bord des cils. Derrière moi, il y avait une voix qui connaissait toutes les paroles. Je ne me suis même pas retournée une seule fois. Moi, j'écoutais ces chansons que je n'avais pas eu le temps d'assimiler. Et lorsque celles trop entendues arrivaient, ma voix se joignait aux autres. Et n'oublions pas les silences. Et puis il y avait ce musicien pour parfaire l'envoûtement. Tu sais, restée les bras ballant. Exactement.

Et en écrivant ça, une pensée pour Guyl.

Souffler une douceur