Les murs des couloirs se couvrent de feuilles blanches. Mes yeux s'arrêtent à la recherche d'un nom trop familier. Pour l'instant, il y a ces sourires et les doigts croisés. Je ne saurais que trop tard alors je fais marcher mes initiatives. Et tout a recommencé.
Douze semaines et début juin, ce sera fini.
C'est une nouvelle révolution qui glisse sur la peau. On aura juste le temps d'apprivoiser ces lignes qu'il faudra les maîtriser sur le bout de l'ongle. Et pour l'instant, le temps s'offre à moi. Ce n'est que trois jours mais tous les calendriers ont été distribués. Il faut les étudier avec attention et se répartir les prises de parole. Déjà fin mars et les premiers examens. Tout se fait à l'envers. Je me sens à l'endroit.
Je reprends mon souffle. Et qui sait.
Peut-être arriverais-je jusqu'à la ligne d'arrivée?

Souffler une douceur