Paris s'est déployé sous mes yeux. Au fur et à mesure du funiculaire, je me suis laissée porter. J'ai oublié de compter les marches. Le Sacré-Coeur s'est imposé face à moi et on a dansé là-haut. Nous et Paris. Partout ailleurs.
Escales entre deux escaliers. Une musique différente à chaque fois. Se poser, sur le trottoir, juste à côté de ce guitariste. Nous ne sommes pas restés longtemps, juste le temps de manger ma glace avec six petites cuillers différentes.
Je me suis envolée dans les descentes et on a refait Amélie Poulain devant la petite épicerie. Au milieu des passages piétons, on a esquissé quelques pas de salsa. Et on est resté. A glisser sur les bandes blanches, à tourner et rire. La caméra a tourné en même temps que nous.
Dévaler les rues en chantant pour regagner le train. Finir en courant pour ne pas le rater. Et s'épuiser de rire au retour. Terminus. Fin de ma soirée épique. Sms et coups de téléphone avant de se coucher. Trois heures déjà. C'est l'été.

Souffler une douceur