Je ne m'assierais plus au dernier rang de la salle 206 avec un sourire. Je ne tournerais plus la tête vers la fenêtre pour oublier ce qui se dit. Voilà, c'est fini. Au revoir. Adieu. J'ai décliné ces mots ce matin. Je ne pensais pas que çà m'affecterait autant. Je les ai vues s'éloigner dans ce grand hall avant de ne plus les voir. On n'y a pas vraiment mis les formes.
Je n'aurais plus à courir le long de la gare et du nouveau bâtiment pour arriver à l'heure. Je ne passerais plus des heures à attendre assise dans ce couloir.
J'ai été triste. Un peu.
Et puis, je cours sous la pluie battante, trempée jusqu'aux os pour attraper des arcs-en-ciel. Ils fleurissent sous les orages. Aussi nombreux que les éclairs.

Souffler une douceur