Mon coin de paradis, celui auquel je repense quand le moral se barre un peu trop loin en profondeur, c'était mes vacances d'hiver de 4ème. Mes parents m'emmenaient pour les Antilles. Je volais pour la première fois. Arrivée à l'aéroport, j'ai suffoqué. Je ne comptais plus les degrés. Il faisait chaud. Le ciel était bleu. Et bon sang! Il y avait des palmiers. Evidemment qu'on a été se baigner tout de suite. Et je suis rentrée dans l'eau sans aucune appréhension. Je venais d'avoir 14ans. J'étais en Martinique. Alors bien sûr que j'ai eu un pincement au coeur la semaine dernière...

Tous les matins, je pars à la même heure. Doucement, je ne me perds plus dans les allées. Je garde le Nord. J'en aurais des choses à raconter. Les 46 000 magazines sur Tokio Hôtel. Les 300 stylos, bille, roller ou plume. Les cartons de livres qui arrivent tous en même temps. Et on déballe. Les nouveautés Albin Michel. Vert Pomme, cette année. Alors bien sûr que j'ai souri. Un de mes profs de l'an dernier qui a écrit un livre. Et son nom sur le catalogue rentrée littéraire Gallimard 2007. Les formules de politesse. Les gens que l'on voit défiler... Et les allers-retours en campagne. Pas très rassurée samedi face à tout ce brouillard, mais.

Déjeuner avec mon amie d'enfance. Savoir qu'une autre est à des mille et des cent d'ici. Et ce qu'elle doit être bien. Envoyer des sms pendant les périodes creuses. Refaire des cartons. Renvoyer les livres. Décoller les étiquettes avant. Tout ça. Rentrée les pieds nus sur l'accélérateur. Me rendre compte que ce n'est pas si agréable. Souffrir de mes talons. Penser à acheter des baskets. Avec des semelles. Ressortir la robe d'été parce qu'il doit faire 26° cet après-midi. Réapprivisionner les cellules de soleil. C'es mon week-end en décalé, peut-être. Mais c'est le week-end.

Mes cousins ont plongé dans la piscine. La fille de ma marraine a eu un petit garçon vendredi. Vraiment, on dirait qu'il est mon cousin au je-ne-sais-pas-combientième-degré. Mais je crois, qu'en vrai, on se contentera du fait que je suis de nouveau tata. Les mauvaises nouvelles sont assez loin. Je commence à appréhender, juste un petit peu, ma rentrée des classes. Je rigole doucement en me disant que ce n'est que dans deux semaines. Oui. Mais.


[ Les repas le dimanche midi
Comme j'sais plus qui disait...
Le bonheur ça se trouve pas en lingots
Mais en p'tite monnaie
Bénabar, la petite monnaie
.]

Et je m'y colle doucement, n'est-ce pas Anarph?

A comme Allons-y les amis (Non, je ne regarde pas Dora!)
B comme Berceuse.
C comme Concerts (et là, y en a tout plein que je voudrais voir)
D comme Desperate Housewives.
E comme Etonnante (Et Thonon alors?)
F comme Fatiguant
G comme Glace
H comme Horizon (Et j'adore ça. Rouler droit devant)
I comme Irrésistible (l'odeur de la confiture)
J comme ma soeur
K comme Korn. Et Creep
L comme Livre
M comme Maintenant
N comme Non
O comme Ours
P comme Paradisiaque
Q comme Quasiment
R comme Rêveuse (et Rentrée)
S comme Sourire
T comme Travail
U comme Unique
V comme Volant
W comme Winnie l'Ourson
X comme abscisse? Ou ordonnée... (j'ai jamais su)
Y comme Yeepee
Z comme Z[h]eureusement

Et voilà. Pour Inconsciente, Ninou, Aubes, Mondaye et Lu. Quand elle reviendra! ;)
Et quand même, j'ai recompté trois fois les lettres avant de me rendre compte qu'il me manquait le "X".

Souffler une douceur