Allons-y.
Le cahier a accueilli les mots, Amadeus m'ayant lâchement abandonné. Mais en douceur. Un beau jour, il a décidé de ne pas se réveiller à ma demande. Ecran noir. Catastrophe. J'ai ressorti la machine d'avant-guerre. Galère. Je tape trop vite.

J'étais en cours cette semaine. Evidemment, c'est la semaine de la grève SNCF et RATP. Jeudi, aucun train. Nul part. De chez moi à n'importe où, il n'y avait que la voiture ou les pieds. J'ai dû aller à la librairie. Souffle d'air frais. Aujourd'hui, miracle: des trains. Oui mais. Si à l'aller, je n'ai pas eu trop de problème (j'ai eu mon métro à la minute près; sinon, c'était 17 minutes d'attente.), le retour... hum... J'ai juste mis trois heures pour rentrer de Saint-Lazare à chez moi (comparé à mes 45mns habituelles, c'est long.)

J'ai lu. Beaucoup. Ou pas. Tout dépend du point de vue. J'ai fini Gallimard,
lu ou plutôt parcouru Les yeux jaunes des crocodiles, commencé Zoli et La petite fille de Monsieur Linh. Je compte bien les finir avant mardi. La semaine prochaine, je veux lire le nouveau Pennac et le nouveau Modiano. Quel programme! Dans deux semaines, je revois mes koupines de cours. Rien que ça, çà me fait plaisir. Mine de rien, c'est encourageant de savoir que quelqu'un t'attend dans le métro. Que tu ne vas pas toute seule de l'autre côté de Paris. A la librairie, tout va bien. Mardi, je vois la nouvelle. J'appréhendais un peu jeudi. Mais, c'est bon: elle ne m'a pas piqué ma place! J'ai hâte.

Je suis désolée, mais je ne déposerais pas beaucoup de mots chez vous. Sinon, je risque d'envoyer mon pc de remplacement par la fenêtre. Et ça m'embêterait un peu. J'ai l'impression que je ne suis pas venue depuis des lustres.Non. Cà ne fait que deux semaines. En attendant, c'est les pages du cahier que j'ai avalé. J'écris. Enfin, je crois.

Souffler une douceur