Même la Terre part à la renverse
Alors on en arrive là. J'en arrive là. A ce point de non retour. A cette non envie de me lever le matin. Et je m'étais fixée un objectif. Ne jamais y aller à reculons. Jamais. Alors, refaire son curriculum. Tenter de faire naître la motivation pour ailleurs. S'afficher sous son meilleur jour. Je n'ai pas écrit ma démission encore. Mais l'envie d'ailleurs prend le pas. Un mois. Un petit mois pourrait suffir.
Il faut étendre les bras au loin. Montrer l'horizon ne me satisfait plus. Il faudrait l'atteindre. Mais il y a du chemin à faire. Ce n'est pas l'horizon qu'il faut atteindre. C'est sa ligne qui doit changer. Je suis fatiguée. Plus que ça même. Je dis au revoir de loin. Tout le monde s'en va. Et je ne veux pas être celle qui reste. Je ne veux pas. Vous pourrez bien penser et dire ce que vous voudrez. Je ne vous dirais pas que je m'en moque. Pourtant c'est le cas. Au moins, vous voilà prévenus. Après tout, ici on disparaît quand les mots s'évanouissent. Oubliettes.
Je ne suis pas triste. Je ne suis pas joyeuse non plus. Je me réconforte au gré du quotidien. Il y a des jours gris. Et d'autres où je souris de passer sous l'ombre d'un nuage. C'est ainsi. Les jours sont ternes. Surtout depuis septembre. Il y a des cailloux sur ma route. Des petits qui dérangent. Des énormes qui découragent. Des trop lourds à porter. Des trop difficiles à pleurer.
La moitié de ces mots est écrit depuis juillet. Et ils sont tellement d'actualité encore. Tellement que ça m'effraie un peu. Mon grand-père est parti. Il y a une semaine. Je l'écrivais en mars et la flamme s'est éteinte. Pour de bon. Il y a une semaine exactement. Est-ce que ça m'attriste? Oui. Bien sûr que oui. Mais il avait tellement mal. Alors non, non.
Je pars toujours travailler à reculons.
Et tout me pèse.
Je ne suis ni triste ni joyeuse. Je suis terne et fatiguée. Comme les jours qui s'annoncent.
Et l'été n'est même pas fini encore.
Il faut étendre les bras au loin. Montrer l'horizon ne me satisfait plus. Il faudrait l'atteindre. Mais il y a du chemin à faire. Ce n'est pas l'horizon qu'il faut atteindre. C'est sa ligne qui doit changer. Je suis fatiguée. Plus que ça même. Je dis au revoir de loin. Tout le monde s'en va. Et je ne veux pas être celle qui reste. Je ne veux pas. Vous pourrez bien penser et dire ce que vous voudrez. Je ne vous dirais pas que je m'en moque. Pourtant c'est le cas. Au moins, vous voilà prévenus. Après tout, ici on disparaît quand les mots s'évanouissent. Oubliettes.
Je ne suis pas triste. Je ne suis pas joyeuse non plus. Je me réconforte au gré du quotidien. Il y a des jours gris. Et d'autres où je souris de passer sous l'ombre d'un nuage. C'est ainsi. Les jours sont ternes. Surtout depuis septembre. Il y a des cailloux sur ma route. Des petits qui dérangent. Des énormes qui découragent. Des trop lourds à porter. Des trop difficiles à pleurer.
La moitié de ces mots est écrit depuis juillet. Et ils sont tellement d'actualité encore. Tellement que ça m'effraie un peu. Mon grand-père est parti. Il y a une semaine. Je l'écrivais en mars et la flamme s'est éteinte. Pour de bon. Il y a une semaine exactement. Est-ce que ça m'attriste? Oui. Bien sûr que oui. Mais il avait tellement mal. Alors non, non.
Je pars toujours travailler à reculons.
Et tout me pèse.
Je ne suis ni triste ni joyeuse. Je suis terne et fatiguée. Comme les jours qui s'annoncent.
Et l'été n'est même pas fini encore.
Par Cio | D'hier | Dimanche 4 Septembre 2011, 15:26 en Demain | Entre crochets | 12 mots
par ecilora, le Mardi 13 Septembre 2011, 23:38
Je ne me vois pas de courage. Tellement pas. Mais en rêver la nuit. En pleurer de fatigue, d'épuisement et tout ça, non. Je ne veux pas. Plus jamais. Et ça te décide vite.Souffler une douceur
Merci Lu. De tout. Des petits mots. Des attentions.
Je te réponds pas faute de temps mais à chaque fois, c'est tombé à pic.
T'embrasse
Douceurs
1 -par passionnee-par-les-reves, le Dimanche 4 Septembre 2011, 22:27 Souffler une douceur