Porte de Versailles, je voyais F. Di*me pour la première fois. J'étais intimidée au possible et les mots restaient bloqués au travers de la gorge. Pourtant, lui demander d'écrire cette phrase. Rien ne pouvait être plus.

Plateau télé. Premier. Et dernier, je crois. Avant, il y a eu le périphérique, place de Clichy. A. Ts*mère. Première fois. Il me fait rire. Et ce que ça fait du bien. De rire. Retrouvailles pour journée chargée. Manger une pizza dans un 20m². Retour. Sens inverse. Et malgré toutes les autres choses auxquelles je peux penser. Je suis heureuse lorsque je vois la tour Eiffel à la sortie du tunnel. Je suis aussi ravie de lui tourner le dos pour rentrer. A la maison.

Rond-point de l'Etoile. Et quand j'ai réalisé où m'emmenait le Gps, mon cœur a eu un raté. Il a suffi d'augmenter le son de l'autoradio. De faire semblant de ne pas entendre les klaxons. Et se faufiler. En ressortir. Indemne. Du coup, c'est tout de suite beaucoup moins impressionnant.

Inventaire. Première fois en solo. Alors, je peux dire que j'ai 8224 livres pour pratiquement 6000 références. Une journée beaucoup trop longue.

Jeudi soir. La Cigale. Premier match d'improvisation. Et ça m'a plu. D'assister à ça. C'est fou ce talent de faire naître les histoires en si peu de temps. Et de faire rire. Encore. Parce qu'avant tout, je venais les voir eux. Première. C'est une soirée que je garderais. Précieuse au creux de mes journées passées.
Mars est passé. Elle repart en Guy*ne avec la promesse que j'y serais avant la fin d'année. Novembre. Qu'il va être long de patienter jusque là. Le nouvel an est déjà pris et nous ne sommes qu'au début de cette année.

Je ne me pose pas de question. Je me retrouve à parler avec ce type avec une oreillette en attendant une de mes amies devant la porte des toilettes. D'où je viens. Ce que je fais ici. Oui, je viens passer trois heures assises à me démolir le dos pour voir un comédien faire un sketch de trois minutes. J'ai abandonné le raisonnable.

Je le savoure cet élan de vie. Où le soir, j'embrasse mes parents. Où j'ai ma sœur au téléphone quand bon me semble et que R*nan débarque à neuf heures moins dix-huit le samedi matin. J'ai alors le temps de lui faire un câlin matinal qui fait s'évaporer les dernières traces de rêves. Où j'écris des mails pour nos prochains rendez-vous. Où les journées passent trop vite. Il m'a fallu un temps fou pour trouver mes amis. Mais aujourd'hui, je ne le regrette plus.

Où est-ce que je pars au mois d'août?

Souffler une douceur