Il y a des jours où. On est nulle, incompétente, nulle, pas douée, nulle, désespérée, nulle...
Mon semestre s'envole au loin. Et je crois que je vais courir après les points. Mon partiel de demain s'annonce très mal, et en même temps c'est pas le 7 que je viens d'avoir qui va me mettre en de bonnes dispositions. Elle aurait pu attendre jeudi prochain: j'aurais pu arriver au partiel en me disant que tout est encore possible. Parce que là... Quelqu'un maîtrise-t-il les Confessions de Rousseau parfaitement bien? (j'aurais jamais 13 à ma dissert de contrôle continu...)
Demain après-midi. Je meure.
Je sais même plus écrire.
Je sors d'une heure et demie d'aide aux devoirs. Moi face à sept diables collégiens. Je suis au bord de la crise de larmes. Plus jamais, je ne refais çà. Je les déteste! pas tous mais presque.
Demain soir, je suis censée manger un barbec avec des amis pour arroser dignement mon plantage complet de partiel... Résultat? Demain, il pleut!
J'aime pas Voltaire. J'aime pas ma prof. J'aime pas L'ingénu.
Je retourne réviser.
Envoyez-moi un miracle demain de 14 à 18h. Il me reconnaîtra
.
J'ai le droit de tout lâcher? De pas y aller demain après-midi? De lancer mes cours par la fenêtre et d'attendre? De partir et de ne plus jamais aller à la fac? Bien sûr. Je peux. Et c'est çà le pire.

Souffler une douceur