Synoptiquement
On y était jeudi. A 18h45. Et il y avait foule. Si tu savais. Je crois avoir vu plus de monde jeudi soir que vendredi. Il y avait foule et j'ai été un peu déçue que cette invitation ait l'air si simple à avoir. Il y avait foule mais je n'ai reconnu personne. Ils étaient tous là à 17h30 sûrement. Mais à cette heure là, il fallait des invitations ultra VIP. Avec toutes leurs polémiques sur inviter Israël ou pas, on a du franchir des portiques de sécurité, ouvrir nos sacs et débarasser nos poches de métal. Et doucement, en tête, se répéter que. Juste de la littérature israëlienne. A vrai dire, c'est intimidant. On se sent épié en permanence. Se retrouver sur le stand Gallimard alors qu'il n'y a personne justifie cette impression. Et puis, il y avait ces petits fours et ces coupes partout. Sauf que oui. On n'osait pas. Juste débarquer. Lancer un bonsoir, manger et repartir. L'heure tournait. Nous nous sommes retrouvées devant le stand d'une amie. Et on a mangé et bu sans problème. Les bulles sont montées à la tête et se sont évaporées au grand air. Résultat des courses? On aura vu le crâne chauve de Geluck et aperçu Sophie Davant. Je m'attendais pas à ça. Je suis rentrée beaucoup plus tôt que prévu. C'était la soirée des petits fours si tu veux savoir.
Y revenir aujourd'hui. Le badge. Etc. Déambuler encore une fois. S'arrêter à quelques stands pour échanger des nouvelles avec certaines têtes connues familières. Marcher. Encore et encore. S'écarter sur le passage des groupes scolaires. Surveiller les dédicaces mais tout ne se fera que ce week-end. Empiler les catalogues dans le dos et remplir le répertoire à livres. J'ai le dos en compote et si dans le train, je ne me suis pas endormie. C'est parce que j'avais peur de ne pas me réveiller à temps.
Croiser des têtes connues aux angles droits des allées. S'arrêter au bout pour discuter un petit peu. De cette semaine passée trop vite. Encore. La prochaine fois, on aura changé de mois. [Et les giboulées seront enfin derrière]
*
Merci Marie. Je m'exécute... Enfin, je tente.
+ Je suis super myope.Y revenir aujourd'hui. Le badge. Etc. Déambuler encore une fois. S'arrêter à quelques stands pour échanger des nouvelles avec certaines têtes connues familières. Marcher. Encore et encore. S'écarter sur le passage des groupes scolaires. Surveiller les dédicaces mais tout ne se fera que ce week-end. Empiler les catalogues dans le dos et remplir le répertoire à livres. J'ai le dos en compote et si dans le train, je ne me suis pas endormie. C'est parce que j'avais peur de ne pas me réveiller à temps.
Croiser des têtes connues aux angles droits des allées. S'arrêter au bout pour discuter un petit peu. De cette semaine passée trop vite. Encore. La prochaine fois, on aura changé de mois. [Et les giboulées seront enfin derrière]
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Merci Marie. Je m'exécute... Enfin, je tente.
+ Mon animal totem est la marmotte.
+ Je suis capricorne et je collectionne les marque pages depuis septembre.
+ Jeudi, j'ai pu voir Paris pour la première fois d'un métro.
+ J'ai pris la vitesse d'un tapis roulant pour sa longueur aussi ce soir-là. (-Non, il ne dure pas trois kms! -Ah! Je me disais aussi...)
+ Je préfère souvent me taire que d'exprimer mes pensées. D'où cette impression que.
*
" Elle est là quelque part derrière vous,
on pourrait s'y rendre et s'assurer qu'elle existe.
Mais pourquoi ferait-on cela?"
B. Schlink, Le liseur.
Par Cio | D'hier | Jeudi 13 Mars 2008, 18:09 en Demain | Entre crochets |