Pfff.

Quelle première phrase, n'est-ce pas?

J'en ai assez. De me lever à 6h15 pour aller en cours. De mettre 1h30 pour y arriver. De devoir prendre mon petit déjeuner en deux fois parce qu'à 10 heures, je crève littéralement de faim. Et rentrer chez moi 12 heures plus tard. J'en ai assez. Mais allez, encore deux semaines.

J'en ai assez aussi. De tous ces gens qui se décommandent à la suite. A la première réponse négative, je sais qu'elles le seront toutes. Jackpot. Je devrais vraiment parier. Avec qui? C'est bien la question à poser. Et pour une fois que j'avais la maison pour moi toute seule, il n'y a personne pour venir me voir. Vous faites quoi vous samedi soir? Parce que si vous n'avez rien de prévu: je vous invite.

J'avais des tas de mots incendiaires sur les gens. Si tu savais. Ma tête en fourmillait tellement j'étais déçue. De tout le monde. Je me dis que j'adorerais pouvoir vivre en ermite. Seule. Mais voilà, je peux pas. Et quand t'y es presque contrainte et bah. Cà ne fait pas plaisir. Je te le dis, moi. Mais la fatigue a tout emporté derrière elle quand mes yeux se sont clos à 21 heures hier soir.

Et j'en ai conclu que le bonheur c'était de s'endormir avec le sourire. Voilà. Alors, ça arrive quand? Trouvez-moi ma vie. Ils ont dû l'enterrer à la dernière chasse au trésors.


Mais que ce ciel est gris
Et sauver notre peau
L'averse renverse, épuise
Da Silva, L'averse

Souffler une douceur