Au début du chapitre XIV, j'ai su. Que je n'en ressortirais pas sans traces de ce chapitre. Et puis, ça s'est avéré vrai. Alors, c'est peut-être ça, la magie d'un écrivain. En venir à te faire redouter ce qu'ils écrivent comme en pleine vie. J'ai laissé tombé le livre à la fin du chapitre. Les suivants me devaient bien quelques heures de répit. On se retrouve atteint sans le vouloir vraiment.
Alors, non. On n'en ressort jamais indemne. C'est comme un retour de voyage, lorsqu'on referme la couverture, on se retrouve à nouveau face à soi-même. Et un truc infime à changer. En mémoire, maintenant, tu te répètes ta vie.

[ "Avant d'aller vers les pays lointains, ce sont eux qui viennent à nous. Il suffit, à ceux qui savent rêver, d'une musique, d'une chanson ou d'une lecture, pour traverser le monde."
Inassouvies, nos vies. Toujours.]

Souffler une douceur