Je crois qu'il faudrait commencer par le réveil bien trop matinal, la longue heure à attendre gare de Lyon. Mais avant descendre les Champs-Elysées à 6h34. Je crois qu'il faudrait continuer par la première heure du trajet où la nuit a remporté le combat. Et je crois qu'il faudrait continuer par cette rupture de catener qui m'a volée deux heures de ma journée. Il me faudrait aussi dire l'arrivée à la Part-Dieu. Le jus d'orange et les cannelés pour tenir jusqu'à la croix-rousse. Parce que je n'ai rien vu de Lyon mis à part cette vue d'ensemble. J'ai arpenté les lignes de métro sans me perdre avec un sourire aux lèvres. Puisqu'enfin, j'étais arrivée.Et je crois qu'on en arriverait à la fin de mon périple pour venir à Lyon. La suite resterait une douce parenthèse. Que je n'ai pas l'intention de conter. Et en guise de 99 bis, je pourrais ajouter traîner dans les trains puisque hier, c'est peut-être ce que j'ai fait le plus. Tant mieux.

Souffler une douceur