Mes départs sont souvent précipités comme une surprise réussie. Je me retrouve étonnée d'avoir un sac prêt à partir et un billet imprimé dans la main. A Montparnasse, le soleil est levé et j'attends l'heure. Assise, je regarde les journaux se mettre en place, les valises se poser délicatement devant le tableau des départs. Et les regards fixés sur ce tableau noir. Mes décisions sont sur le vif et dans le train, assise dos à l'arrivée, je me posais quelques questions.

De Toulouse, je retiendrais que c'est une ville qui se mérite par la patience. Il aura fallu attendre deux jours avant de voir la ville rose resplendir au soleil. Je retiendrais l'appréhension et la douceur des sourires. Les silences un peu empruntés qui ont finis par s'évaporer. Comme la pluie par le soleil. Il y aura eu de la douceur et la délicatesse des instants. Et les mots tranformés en parole à trois. Un. Deux. Trois. Magie!

Quelques jours en parenthèses. Et des m-e-r-c-i-s par mille en averse de sourires.

Souffler une douceur